[ Ton indifférence, elle ne me touche pas! ]
[ Ton indifférence, elle ne me touche pas! ]
[ Ton indifférence, elle ne me touche pas! ]
«
L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. Les êtres
s'attachent et deviennent dépendants les uns des autres à tel point que
lorsque l'un vient a partir, le monde s'écroule autour de l'autre. »
Mais
il y a aussi le jour où vous imaginez que ces personnes pourraient ne
plus être là, à vos côtés. Quand une de ces personnes vint à partir,
c'est tout qui s'envole en moins d'un instant. Réaliser que c'est fini
doit être le plus dure. Et là, on commence à se faire une raison, il
faut couper les ponts, personne ne pourra plus jamais traverser. On
devra faire comme si de rien était, oublier. Une partie de vous part et
il n'en reste plus que des souvenirs. Inoubliables. Mais ce n'est que
des souvenirs, tout le reste part en fumée.
Je me dis parfois que la tendresse que j'ai pour toi ne s'estompera jamais. Malgré les kilomètres et les fossés que l'on sait si bien mettre entre nous. Il faut croire que la franchise n'est plus ce qu'elle était.
A demi-mots. Demi-mesure. Je me surprends à t'en vouloir un peu. - Faire le point - J'ai l'impression de n'être qu'une boule de souvenir dans ta gorge. Tout n'est qu'un dosage d'audace et de rage... Les silences ne sont plus mon créneau. Toi là-bas et moi ici.
Je voudrais arrêter de battre le temps à ton nom. Que tout cela s'arrête, cette histoire qui ne sait plus finir. A dose de snobisme et d'ébauches d'indifférence. Pour oublier. Ton goût d'inachevé et cette vie qui chuchote à mon oreille ton prénom. Dis moi que l'on en meurt pas, tout au plus que l'on en ressort boiteux. Que de tout ça j'en guérirai, de la déception et des désillusions.
Quand tu dis si simplement ce que je garde caché au fond de moi. Je garde de toi ces moments trop rare où l'on se murmurait notre éternité. Entre ta parano et mes névroses.
De ça on en guérit, de toi je n'en suis pas sûre. Nous garder malgré les bleus au coeur. Je n'attends plus rien de nous. De toi. Toi là-bas & moi ailleurs...!
[ Si guérir c'est oublier, alors je préfère de loin souffrir ]
J'ai toujours détesté les quais de gare. Ne vois dans ça aucune amertume, vraiment. Je ne te garde aucune rancoeur. Parce que si j étais honnête avec moi-même, je reconnaîtrais que nous n'étions évidement pas du même monde.
Ni toi ni moi n'y pouvions quelque chose. Les rôles étaient mal distribués, c'est tout. Je m'efforce de ne garder de toi que le bon. Mais il faut avouer que notre histoire, si histoire il y a eu, est aussi vide qu'insensée.
Pourtant je ne nierais pas avoir souvent frissonné au creux de ta voix. Alors défilent mes trop nombreux silences enfantins et tes regards indolores. Tous ça n'a plus vraiment d'importance finalement. On s'est craché nos souhaits. Ce qui est dit est dit. Le seul regret qui persisterait, serait de ne pas t'avoir tout dit, tous "ça" de vive voix. La technologie brouille chaque mot.
Et nos pseudo-explications sur "ce qui n'a pas été" sonnent encore faux. Mon regret je le garde bien caché, car au final on s'en fou de la sonorité de nos conneries. Le peu de dignité que je conserve de cette banale histoire, je te la cède. Quitte à être roulée dans la boue, je ne te salirai pas pour autant.
Tu restes quelqu'un qui m'a arraché bien des sourires. L'ego & l'orgueil, qu'ils aillent aux diables. Et les autres je m'en contre fous. Ce que je garde de toi, c'est les 10 secondes de notre rencontre .Quand mon usure n'avait pas encore tarit tes yeux posés sur moi. Sans honte, sans gêne, et surtout sans regret.
[La boucle est bouclée.]
Ce soir il fait doux. J'aime a croire que c'est toi, de là haut qui nous envoi du soleil. On ne se résout pas à perdre quelqu'un. Et tu vois, ces quatres années n'ont rien changé. Les mots ne suffiront jamais à peindre l'indescriptible façon dont tu nous manques, a tous. Tout s'apaise & on n'oublie rien. Jamais. NI ton sourire. Ni tes joues piquantes.
Et nous n’étions que des enfants. Toi. Eux. Nous. Il n'y a pas de deuil qui tienne. Et c'est inflexible & perdue que je pense à toi. Puisque l'on a compris un peu trop tôt que, bien évidemment, la vie n'était pas juste. L'amour ne guérit pas de tout. Et tu es parti malgré cette aura d'amitié qui t'entourait. La douleur est la même. Et le souvenir impalpable de cette journée où te dire au revoir était de rigueur. Mais rien n'y fait. Quelles prières rentrent en compte quand on meurt à l'aube de devenir un homme ?
Je ne sais pas si c'est ton absence intolérable ou mon incapacité a faire la part des choses dans l'injustice à l'état pure. Puisque le reste est dérisoire. Comme j'aurai aimé te voir apprendre par tes propres erreurs. Il ne reste que l'espoir utopique que tu puisses être fier de ce qu'on s'efforce de devenir. Aujourd'hui à l'aurore de nos vies. Espérer qu'on a su être dignes de poursuivre notre chemin, sans toi.
Cette journée, comme toutes les autres, elle est pour toi. Et même si ton nom est devenu tabou par peur de blesser les autres, tu ne nous quittes pas. Quoiqu'il arrive. Et du haut de ces trois ans d'intarissable manque. Puisque je n'oublie pas.
[Le temps n'efface rien.]
Je te montrerais bien les traces indélébiles que tu laisses sur moi à chacun de tes pas.
Tu n’y es pour rien et je le sais. C’est mon entêtement à m’amouracher des mauvaises personnes.
On avance, on s’apprend, on se sourit et puis c’est tout. Je ne sais pas ce que c’est et ne veux pas le savoir.
Tu te balades en moi à des milliers d’années lumières, tu t’incrustes sous ma peau à la vitesse de la lumière. Je m’amourache de toi et m’arrache de ces mots.
Tu restes omniprésente et j’en souffre sois dit en passant.
Mais toi c’est bien connu, tu préfères les oiseaux.